La « CORRESPONDANCE DE FORME » entre MUSIQUE SWING et DANSE SWING

Le swing en tant que musique étant un courant du jazz dont le côté TERNAIRE (en 8/12) donne ce côté REBONDISSANT (to swing = balancer en anglais), à la fois à la musique elle-même, et donc aux danses qui en sont issues.

Le SWING en tant que danse se caractérise avant tout par beaucoup d'énergie (débridée) voire même de folie.

Plus spécifiquement, beaucoup de ces danses swing incluent, mais pas toutes comme le CAROLINA SHAG, le WCS, le SWING NEW ORLEANS, cette sorte de rebond dans le sol (appelé « bounce ») qui justement, colle particulièrement au côté « SWING » (balançant) et/ou REBONDISSANT (effet « bounce » donc) de la musique elle-même.

Les DANSES SWING, qu’en est-il … au NIVEAU MUSICAL?

Elles se dansent sur UN courant des musiques JAZZ dites « SWING »

Ces danses dites SWING sont originellement toutes les danses dansées sur du SWING. C’est-à-dire sur les différents styles et courants de la musique JAZZ qu’on appelle SWING, styles de musique partant de la fin des années 20 pour aller jusqu’aux années 50-60.

Ces musiques étaient jouées à l’époque par les FAMEUX orchestres « BIG BANDS ».

LES DIFFERENTS STYLES DE DANSES SWING

Les DANSES SWING (antérieures au rock’n roll, puisqu’elles couvrent toute la période des années 20 (lindy hop jusquaux années 60 (jive)),

représentent tout un univers et tout un pan de culture des musiques et danses de la première moitié du 20e siècle.

Les danses swing (terme générique swing) se déclinent quant à elles dans différents styles et appellations (d’origines quant à elles bien contrôlées)

– Le LINDY HOP est l'ancêtre du rock’n roll et à vrai dire de toutes les danses issues du mouvement swing.

Il est né dans les rues, se développant dans la communauté noire-américaine de Haarlem (New York, partie Nord de l’Ile de Manhattan) vers la fin des années 1920 (en 1927), en parallèle avec le jazz et plus particulièrement le swing.

Il n’est cependant devenu célèbre qu’en 1937 suite à un concert de Benny Goodman.

Le style plus connu est le « Savoy Style » du nom de la salle de bal « Savoy » réservée aux clients plus modestes mais acceuillant les meilleurs danseurs de la région (par opposition au célébrissime Cotton Club (à la clientèle blanche et riche)

– Le JITTERBUG ou « JIT » (littéralement « la tremblote de l’insecte », ce qui décrit assez la manière de bouger/danser le lindy hop sur des tempos rapides (un rock 6 temps au pas marché et rapide).

Certains se gaussant en expliquant aussi que ce nom décrivait la manière ampoulée?, imparfaite? des blancs d’interpréter la danse lindy hop créée (comme toutes les autres danses?) par les noirs.

– Le BE-BOP est une évolution du Lindy Hop qui a fait suite à la 2e guerre mondiale, faisant notamment rage à Paris à la libération de 1945, dans les caves de Saint-Germain-des-Prés.

Les danseurs de be-bop étant d’ailleurs appelés les « rats de cave ». Ils dansaient sur du swing, du boogie, du jazz Nouvelle-Orléans et du jazz traditionnel (Sydney Bechet, Claude Luter, …).

Le nom de cette danse pourtant issue du swing et du boogie deviendra le « bebop » qui était alors le rythme à la mode, ce alors que la musique bebop (mélange surprenant de sonorités jazz et blues, et auquel Louis Louis Armstrong disait lui-même « ne rien comprendre »)

n’est pas particulièrement dansante.

Le be-bop continuant à se danser quelques années plus tard sur la musique montante, émergente, le … rock’n’roll.

Le style du be-bop donne lieu d’une manière générale à un mouvement corporel arrondi, des figures ou passes arrondies dans les trajectoires des 2 danseurs, une grande liberté de mouvements, avec des « figures » codifiées mais pouvant être totalement adaptées au goût de chacun, dans ce sens où il peut même donner lieu, selon les danseurs, à une définition très personnelle et extrêmement variée, extravagante parfois même.

– Le JIVE est lui le dérivé « danse sportive » du rock qui se danse dans les compétitions de danses de salon, sur des rythmes rapides avec des jeux de jambes souvent « assez … fatigants » (sic)

– Le WEST COAST SWING ou SLOW SWING ou SOPHISTICATED SWING

Il est apparu en 1938 sur la Côte Ouest (Californie) des Etats-Unis au style plus cool, aux mouvements très « coulés », à l’allure élégante, en opposition au style plus débridé (et raide) du Jitterbug alors pratiqué jusque-là dans les salles de danse de San Diego.

Le terme West Coast Swing trouvant sa dénomination « officielle » (et sa première codification) dans les années 50.

Il possède la particularité d’également se danser sur des musiques tout autres que du jazz, c’est-à-dire par exemple sur des rocks, des musiques de variété, des slows, du blues, bref sur TOUTE MUSIQUE se prêtant à être dansée dans ce style donc (un peu comme le tango dit « ALTERNATIF » donc).

II possède également un fonds chorégraphique ou de figure commun avec … la salsa, notamment portoricaine.

– Le SWING NEW ORLEANS

Apparemment très peu connu, il est lui un style très lent, très chaloupé, voire voluptueux (selon les danseurs et danseuses qui le pratiquent).

Ce style très lent aux mouvements et même roulements de hanche très accentués faisant véritablement la part belle aux danseurs et danseuses de tempérament plus latin, plus cool, plus sensuel même.

Le BALBOA, (Aussi BAL'SWING) l’une des 14 danses swing recensées donc …

… à l’heure d’aujourd’hui, une danse swing née dans les années 1920 sur la côte Ouest des Etats-Unis, dans la péninsule de Balboa près de San Diego.

Se dansant le plus souvent en 8 temps sur des musiques swing, avec des jeux de jambes adaptés aux tempos rapides, sans exclure les tempos lents.

– Le CHARLESTON (danse solo) étant une des autres danses swing, mais, principalement en solo, maius, certains la dansait en couple face à face.

Le CAROLINA SHAG fait partie des danses swing.

Il partage de nombreux mouvements avec le west coast swing, l’east coast swing, le jitterbug (lindy-hop, jive…).

Apparu à la fin des années 30 en Caroline du Sud, il est la danse officielle de cet état et devient rapidement populaire dans tout le sud-est des Etats Unis. Depuis environ 10 ans le shag et le west coast swing ont commencé à fusionner et beaucoup de pas de shag sont maintenant incorporés dans les routines de west coast swing.

Le Carolina Shag utilise les mêmes séquences de pas que l’east coast swing, à savoir: triple pas, triple pas, rock step. Le tempo se situe généralement entre 115 et 130 bpm, équivalent aux musiques west coast swing, ce qui permet aux pratiquants de ces 2 danses de partager la même piste.

Le COLLEGIATE SHAG, une danse swing née dans les années 1920, est popularisée par les étudiants des universités qui rivalisaient dans des compétitions. Elle a une histoire similaire aux autres danses swing de cette époque, telles que le Charleston, le Lindy Hop et le Balboa.

Cette danse est connue pour son pas de base sautillant et ses jeux de jambes très énergiques. Elle est normalement dansée en couple fermé. La base est en 6 temps mais peut varier si l’on rajoute des « quick, quick », des « slows », des « slides », etc… C’est une danse ludique et tonique pleine de gaîté et de spontanéité. On peut facilement s'amuser en dansant le shag.

CHARLESTON

BALBOA

SWING NEW ORLEANS

WEST COAST SWING

JIVE

LINDY HOP

BE BOP

JITTERBUG

CAROLINA SHAG

COLLEGIATE SHAG

 CORRESPONDANCE DE FORME - MUSIQUE SWING ET DANSE SWING

– Le BOOGIE-WOOGIE (années 1950-1955, serait issu du mot « boogie » en référence au bruit du train (qui possède des boogies…) sur ses rails et censé être reproduit dans une rythmique souvent identifiée par le piano (en termes de musique.

Une musique qui pourrait être assimilée au piano blues ou à un swing à la fois dynamique et bluesy.

BOOGIE WOOGIE